Lorsque trop c’est trop… La aussi ça déborde ! - 091 - Le 02 avril 2013
UN AUTRE CRI DU CŒUR.
Par souci d’équité, après le cri du cœur de Gérard LANVIN relaté sur ce site (édito N° 084), on se devait de publier celui de Philippe BOUVARD qui, comme à son accoutumée, et en des termes polis mais appuyés, sait retranscrire des vérités que nous ne pouvons que partager : « Deuxième LETTRE DE PHILIPPE BOUVARD À FRANÇOIS HOLLANDE » Je n’ai jamais fréquenté de paradis fiscaux. On chercherait en vain la plus petite niche chez moi depuis que j’ai cessé d’avoir des chiens ! J’ai mes opinions mais je n’ai jamais adhéré qu’au parti des amoureux de la France. J'ai versé à la collectivité davantage que je n’en ai reçu : pas un jour de chômage et une seule nuit d’hospitalisation en six décennies. Je me situe sans honte mais sans fierté excessive dans cette classe moyenne qu’on souhaite faire disparaître en nivelant notre société par le bas. Je refuse autant d’être culpabilisé par un politicien (qui voudrait que l’on prenne son inexpérience pour de la normalité) que la France accorde sa confiance à un homme que l’Europe prive de la sienne et qui, bien qu’ambitionnant de devenir le gardien de la constitution ne paraît pas s’être préoccupé de la constitutionnalité de ses propositions. Quant à moi, j’aurais nourri mes enfants, bâti des maisons, planté des arbres. Mission accomplie. Et vous Monsieur HOLLANDE qu’avez-vous fait ? .....Etes-vous "un chef d’État" M. Hollande ? Philippe BOUVARD Question que se pose beaucoup de ses électeurs sur ces qualités qu’ils affirmaient posséder pour mener le Pays. Ils s’avèrent que ses capacités de meneur ne sont pas à la hauteur de son verbe ni à celle de sa gestuelle qui, tel un moulin à vent, gesticulait sur les estrades pour donner le change. Beaucoup à présent regrette ce chant des sirènes du socialisme (apparences trompeuses) que vous leur avez donné à entendre en maints concerts. Il ne suffit pas de jouer les Matamores de la commedia dell'arte pour amuser les foules ou le Don Quichotte du socialisme, bercé par ses illusions, sur les estrades de la République. L’espace d’une soirée, à la Bastille surtout, au milieu de ces drapeaux de l’invasion, vous avez pu penser « Regarde autour de moi tous ces gens qui m'aiment, J'veux toucher le soleil avant que la pluie n'vienne .. » Mais la suite est moins porteuse d’espoir : « T’inquiète pas, seul les faibles se font bouffer par le système ! » Chimère ! Jamais éclipse de soleil n’aura été aussi longue avec présage d’un avenir incertain ! C’est un avis que, certainement, beaucoup d’autres partagent également. Soyons-en certains ! Le Mistigri |