Le Mistigri - 186 – l’INFILTRATION RAMPANTE – Le 3 mars 2017
A lire, c’est assez impressionnant et inquiétant.!!! Vous avez dit bizarre, comme c’est bizarre !
Pendant que notre République part à vau-l’eau, que le gouvernement faillit depuis des mois, que nos politiques se bagarrent à coups de croche-pieds pour satisfaire leur égo, pendant ce temps l’infiltration musulmane s’étend telle une tâche d’huile. Bientôt il sera trop tard pour redresser la situation pour que la France reste la France et que l’Occident garde son entité.
Européens aveugles, voici la raison pour laquelle les Présidents POUTINE ET TREMP n’ont aucune confiance ni considération face nos politiciens aveugles. Plus encore vis-à-vis de la France avec son idéologie gauchiste et sa grande « GUEULE » de donneuse de leçons !
Cette analyse vaut la peine vraiment la peine d’être lue jusqu’au bout car elle décrit, en profondeur, le danger qui menace, la France, l’Europe et l’Occident tout entier.
(Les quelques sources vérifiées par moi-même sont toutes absolument authentiques et dignes d’être accréditées.)
Après avoir pris connaissance du Projet TAMKINE, je me pose bien des questions.....
Septuagénaire, je n'aurais pas ou peu de temps de vie pour assister a cette deliquescence..... Toutefois, ce sera nos descendants qui vont en pâtir. L’idéal européen... parlons-en !!!! Signé :
Chapitre XI. : LE PROJET « TAMKINE »
* le «TAMKINE» global, signifie la suprématie de l'islam frériste sur tous les autres islams et sur toutes les autres religions, et l'application de ses règles juridiques et lois pénales pour gérer les rapports à l'intérieur de la société et avec l'extérieur du califat.
Les Européens ne regardent pas l’islam comme une civilisation mais comme une simple religion. Au nom de la liberté de conscience, principe fondamental des droits de l’homme, elle doit être, selon eux, protégée au même titre que toutes les autres religions. Ce qui est compréhensible. Mais c’est là le piège le plus redoutable. Car l’islam n’est pas seulement un corps de préceptes religieux. C’est aussi un projet de société qui s’oppose au nôtre.
Le grand historien Fernand BRAUDEL l’avait parfaitement compris dans son essai magistral sur L’Identité de la France. « L’islam n’est pas seulement une religion, c’est aussi une civilisation plus que vivante, une manière de vivre […]. Un droit […] fondé sur cette loi supérieure qu’est la religion du Coran60. » Et, ajoute BRAUDEL, cette loi « ne reconnaît pas » le droit occidental. Or, sans aller chercher les salafistes les plus résolus, c’est cette loi supérieure que l’islam des honnêtes gens, l’islam non violent, très éloigné du terrorisme, voire du salafisme, entend petit à petit faire respecter en Occident.
Selon l’essayiste et frère repenti Mohamed LOUIZI, ancien président des Étudiants musulmans de France, la doctrine des Frères musulmans désigne sous le nom de « projet TAMKINE » l’étape ultime de l’islamisation tranquille, par imprégnation et capillarité des territoires, des structures sociales et du récit collectif au sein de la « Demeure de la Guerre », le Dar el-HARB, qui désigne les terres à conquérir. Il s’agit d’enraciner l’islam dans nos proximités affectives et de réviser la mémoire des Européens, pour y loger de l’irréversible. Inscrire le récit islamique dans le récit historique de l’Europe. La « co-inclusion réciproque » et les « accommodements mutuels » relèvent désormais de la même langue, parlée à la fois par les intellectuels islamiques et les hiérarques de l’Europe : il s’agit d’infuser nos lois, d’infiltrer nos institutions, de conditionner nos raisonnements et nos comportements pour que soient acceptées, ou plutôt tolérées à la marge, les valeurs de la charia.
On avance avec retenue. La prudence est de mise. C’est la politique des petits pas. Le but n’est pas de démontrer une quelconque supériorité de tel mode de vie ou de telle croyance, mais seulement d’obtenir des autochtones qu’ils fassent « une place à l’islam dans l’espace public national et européen ». Au nom des droits de l’homme et de la non-discrimination. En effet, la « co-inclusion », comme on l’appelle, implique la parfaite équivalence de toutes les cultures, sans aucune prééminence pour nos racines chrétiennes.
On ne doit privilégier aucune civilisation ni communauté, et surtout pas les espaces de Chrétienté. Autant dire que l’islam politique s’engouffre dans cette béance. Dans le Dar el-HARB européen, la terre de conquête, l’islam politique prend soin de ne pas heurter de front les droits fondamentaux et principes démocratiques des sociétés européennes, mais plutôt de les retourner à son profit en faisant preuve de patience. La visée stratégique de cette islamisation en douceur est claire. Puisque les Européens renoncent peu à peu à leurs patries charnelles et spirituelles, il suffira d’attendre que l’islam politique vole à leur secours. Face à des nations privées de toute transcendance, l’islam apparaîtra bientôt comme l’unique projet politique pour l’Europe. Un projet de société. La patience a donc un sens : préparer la relève. La relève d’une civilisation par une autre.
Ayant acquis force contraignante depuis le traité de Lisbonne, la charte des Droits fondamentaux est devenue un auxiliaire juridique précieux pour cette stratégie ; la Cour européenne des droits de l’homme pratique elle-même la préférence exotique et élargit toutes les brèches par les audaces de sa jurisprudence : la liberté d’installer des mosquées en Europe est devenue un droit sacro-saint. La Cour européenne a même jugé qu’aucune priorité ne pouvait être accordée à la religion autochtone. Le droit de « chômer les jours de fête islamique », le droit « à des pauses courtes pour les prières », le droit d’« assister au service religieux du vendredi après-midi » sont désormais protégés par les arrêts du juge européen qui a par ailleurs garanti que le « droit de porter des vêtements religieux dans les lieux publics ouverts à tous » faisait partie de la « liberté de religion ».
Les experts de la commission de la culture et de l’éducation au Parlement européen ont entrepris récemment une réflexion sur la question de la famille : « Le mariage chrétien traditionnel n’est plus la seule institution sur laquelle une famille peut juridiquement reposer. La polygamie peut apparaître comme une autre manifestation possible de ce type d’union et ne pas être moins liée au droit européen de la famille traditionnelle qu’un mariage homosexuel. » Selon les mêmes experts, la distance entre les régimes juridiques de la répudiation et du divorce n’est plus de nature à empêcher la reconnaissance de la répudiation dans la législation d’un pays européen. Le fait que seuls les hommes en islam puissent demander la répudiation est « une disparité qui ne semble pas suffisante pour entraîner l’application automatique des clauses dites d’ordre public ».
Selon Mohamed LOUIZI, la territorialisation islamique – le TAMKINE européen – passe d’abord par une étape appelée le « TAWTINE », qui consiste à bâtir des mosquées-cathédrales, à multiplier les acquisitions immobilières, à créer des écoles privées, afin de mieux participer à l’imaginaire européen et aux récits nationaux. Être dedans et non plus dehors. Mohamed LOUIZI met les points sur les i : « Les Frères musulmans s’emploient depuis le début des années 1980, sur le vieux continent, à acquérir ainsi de nombreux territoires pour pouvoir obtenir l’inscription, dans la durée, du récit islamiste comme élément du récit national de chaque pays de l’Europe. »
La stratégie globale d’islamisation de la France et de l’Europe passe par « le rétablissement du califat islamique aux frontières historiques, y compris là où l’islam avait une présence en Europe. C’est cela, le projet TAMKINE. » L’auteur a eu accès au cahier des charges qui planifie les quatre étapes :
1. Répandre l’islam par la construction de mosquées. - 2. Former la jeunesse dans des établissements confessionnels. - 3. S’assurer que toutes les couches de la société ont été infiltrées. - 4. Prendre le pouvoir.
L’Union européenne prête la main à ce grand projet.
J’ai découvert qu’elle utilisait le Fonds européen de développement régional (FEDER), pour financer des mosquées et des espaces culturels. Le FEDER a apporté de l’argent pour l’érection de la mosquée MERKEZ, la plus grande mosquée allemande, à hauteur de 2 millions d’euros.
À Amsterdam, le FEDER a apporté 1,4 million d’euros pour un soi-disant « complexe multifonctionnel ouvert à tous », qui héberge en fait une superbe mosquée, une madrasa –une école musulmane –, etc.
Le FEDER, qui ne fait que recycler l’argent des contribuables, a été utilisé pour cofinancer d’autres mosquées mais qui portent un nom d’emprunt : « centres de rencontres, de jeunesse », etc. Grâce au financement de projets culturels et de programmes de recherche sur l’islam européen, de nombreux « chercheurs universitaires » travaillent à « générer de nouveaux concepts et à déplacer l’attention, depuis l’étude des idéaux religieux musulmans vers leur perception comme une part de la modernité et de l’Histoire occidentale ». En d’autres termes, « il faut cesser de disséquer les règles et singularités du mode de vie islamique mais bien plutôt montrer que le projet islamique s’incorpore harmonieusement au roman national et européen62. »
Pour les institutions de l’Union européenne, la laïcité s’arrête là où commence l’islam. C’est le démocrate-chrétien Jacques DELORS qui a ouvert le dialogue, dès 1994, en invitant à sa table des intellectuels musulmans; puis, à partir de 2003, une organisation islamique paneuropéenne va devenir l’interlocutrice de la Commission, le Forum de la jeunesse musulmane européenne et des organisations étudiantes – le FEMYSO – ainsi que, plus tard, la Fédération des organisations islamiques en Europe.
Ces deux organisations sont l’émanation directe des Frères musulmans. Une enquête personnelle m’a permis de découvrir que la branche « jeune » des Frères musulmans en Europe était accréditée et subventionnée par l’Union européenne. Le FEMYSO a installé son siège de façon symbolique à mi-chemin entre la Commission européenne et la Grande
Mosquée de Bruxelles, financée par l’Arabie Saoudite et présidée par son ambassadeur lui-même. Le FEMYSO a donc réussi à obtenir une reconnaissance officielle auprès de la Commission et du Parlement européen. Il figure sur la liste des lobbies agréés. Il participe à des groupes de travail de la Commission. Il est régulièrement auditionné par les commissions. Il co-organise, au sein même du Parlement européen, de nombreux séminaires et des conférences sur l’« islamophobie », « la religion et la citoyenneté», « les questions liées aux femmes ». Il paye des media-training à ses membres. J’ai découvert qu’il avait même été consulté pour l’élaboration du traité de Lisbonne sur la rédaction des « valeurs de l’Union » et de la fameuse charte des Droits fondamentaux.
Cette organisation ne met en avant aucune vision idéologique ou religieuse. Avec habileté, elle ne traite que des thèmes de la non-discrimination et des droits de l’homme. Et, comme par hasard, de la « reconnaissance de l’islam comme part de l’héritage européen ». Un détail, il faut être musulman pour y adhérer. Le FEMYSO bénéficie de tous les égards de l’Union. Les subventions européennes, interdites pour les organisations non laïques, pleuvent comme la manne : en 2014-2015, 85 000 euros ont été versés au titre du « soutien à la coopération avec la société civile », une aide à l’édition d’un « guide sur l’islamophobie » ou encore une subvention du Conseil de l’Europe, en 2014, pour le projet de sensibilisation écologique, intitulé « Green-up my community » ! Littéralement « verdir ma communauté ! »
Ce projet prévoit le lancement d’un « mouvement paneuropéen musulman vert » [sic] dans une stratégie de rapprochement avec les partis écologistes qui inclinent à une certaine bienveillance à l’égard de l’islamisme. Vert sur vert ! Il est vrai qu’en Belgique, une bonne partie de la gauche est électoralement parlant dans les mains des islamistes.
La journaliste belge Marie-Cécile ROYEN écrit même : « Que serait, aujourd’hui, le Parti socialiste sans les appels au vote des mosquées, de certains ambassadeurs et même des prédicateurs salafistes qui appelaient bruyamment à voter socialiste en 2012 ? Sans doute moins de 10 % à Bruxelles. C’est le parti écolo qui, en ce moment, paraît le plus sensible à l’idéologie de la confrérie musulmane en Europe63. »
La Fédération des organisations islamiques d’Europe (Foie), la maison-mère des organisations fréristes, est considérée comme le « porte-parole des musulmans » auprès des institutions européennes. C’est elle qui a ouvert l’« Institut européen des sciences humaines » à Château-Chinon, destiné à la formation d’imams conformément à la doctrine frériste et à l’enseignement de la langue arabe. Cette organisation est assistée –c’est à peine croyable – d’un Conseil européen pour la fatwa et la recherche, composé de vingt-neuf oulémas et présidée par Youssef al- QARADHAWI, le leader spirituel des Frères musulmans. Ce conseil est chargé d’émettre des fatwas sur les questions liées au statut des musulmans en Europe, ce qu’il désigne par l’appellation de « jurisprudence de minorité ».
L’Union des organisations islamiques de France a une « mainmise totale sur ce Conseil européen de la fatwa, qui se prononce sur la manière dont les musulmans d’Europe doivent se comporter, avec des fatwas niant le droit des femmes64 », explique la politologue Fiammetta VENNER.
Le co-fondateur de l’UOIF, Ahmed JABALLAH, a dit tout haut ce que d’autres pensent tout bas : « L’ UOIF est une fusée à deux étages. Le premier étage est démocratique, le second mettra en orbite une société islamique. » Une quinzaine de lobbies religieux ou « antiracistes » sont accrédités auprès de l’Union européenne, la plupart d’entre eux sont infiltrés par les Frères musulmans. Le plus prestigieux – the European Network on Religion and Belief (ENORB) – a pour secrétaire général Karim CHEMLAL, qui se trouve être le représentant de la Fédération des mouvements ferrites d’Europe.
Cette organisation comprend notamment le Forum islamique pour l’Europe, fondé par l’Arabie Saoudite, basée à la mosquée de Londres, connu pour son fondamentalisme et qui entend établir la charia en Europe. On y retrouve aussi le Réseau musulman européen, un lobby présidé par Tariq RAMADAM, qui se présente lui-même comme « expert consultant des diverses commissions du Parlement européen ».
Ce mouvement « soutient l’idée d’une Europe aux racines juives, chrétiennes et islamiques » afin d’inscrire rétroactivement le récit islamique dans l’Histoire de l’Europe, le fameux TAMKINE. Il s’est donné pour mission de faire pression sur les Églises et sur le Vatican.
La naïveté des institutions de l’Union européenne face à l’islamisation est proprement stupéfiante : ainsi la Commission vient-elle de financer un grand projet de déradicalisation islamique, à hauteur de 450 000 euros. Ce projet, appelé « EURAD», se présente comme « une approche de communication basée sur la charia pour prévenir et combattre les formes contemporaines de la radicalisation menant au terrorisme ». La charia pour déradicaliser ? Il fallait de bons technocrates de Bruxelles pour y penser. Parmi les principales organisations bénéficiaires des aides européennes à ce grand projet, on retrouve notamment la Muslim Association of Ireland. Il s’agit de la branche irlandaise de la Foi dirigée par les Frères musulmans. Ces derniers sont bien plus habiles que les autres salafistes. Depuis des décennies, les Frères musulmans tentent de séduire les partis politiques. Aujourd’hui, ils offrent leurs services pour « lutter contre la radicalisation ».
L’Europe applique le principe du pyromane-pompier.
La Foi est ultra-puissante, elle est à l’origine d’une charte des musulmans d’Europe signée à Bruxelles, par 400 organisations représentant 25 % des mosquées européennes. La signature a eu lieu en la présence solennelle des représentants du Parlement européen, le 10 janvier 2008. Lorsqu’elle est interrogée sur les relations avec certaines organisations liées à la mouvance frériste, la Commission répond qu’elle « n’endosse pas » les opinions des organisations qu’elle consulte mais elle se refuse à condamner ou à écarter la charia islamique en tant que telle. Une étude d’experts européens prône même, dans un lapsus révélateur, « l’intégration des non-musulmans dans la réalité musulmane ».
Ces experts demandent de « prendre en considération la dimension musulmane dans toute réflexion sur l’identité européenne ». Bientôt nous serons invités chez nous. L’Union européenne a donc résolu de conclure un « compromis historique » avec les Frères musulmans ; or leur programme a de quoi faire frémir : la confrérie égyptienne a été la matrice de l’islam offensif qui dans sa version djihadiste a mis le feu aux quatre coins de la planète. Dans son logo, les deux sabres croisés sous le Coran sont accompagnés du début d’une sourate sur le butin : « Tenez prêts contre les incroyants ce que vous pouvez de forces et de chevaux pour effrayer l’ennemi de Dieu et votre ennemi et d’autres que vous ne connaissez pas mais que Dieu connaît. Ce que vous dépensez dans le sentier de Dieu vous sera rendu et vous ne serez pas lésés. » Cette Europe ouverte et accommodante est l’idiote utile de « l’islamisation tranquille ».
Les élites européennes devraient méditer – s’il en est encore temps – le discours prononcé à Genève, en 1946, par Georges Bernanos ; il est d’une brûlante actualité : « Messieurs, la civilisation européenne s’écroule et on ne la remplace par rien, voilà la vérité. À la place de ces immenses épargnes accumulées de civilisation, d’humanité, de spiritualité, de sainteté, on offre de déposer un chèque sans provision, signé d’un nom inconnu, puisqu’il est celui d’une créature encore à venir. L’Europe est moins ébranlée par des forces antagonistes qu’aspirée par le vide. » Hélas, la nature a horreur du vide. L’islam aussi. Je me souviens de Roger Garaudy, le philosophe communiste converti à l’islam. Je l’avais interpellé lors d’une conférence sur les fondamentaux de notre culture. Il m’avait répondu sèchement : « L’Occident fut un accident. » ???
Ne dites plus… Bizarre, comme c’est bizarre !!! Car maintenant vous savez !
A chacun sa réflexion !
« La somme de pensées différentes forme l’opinion ».
Le Mistigri vous salue bien.