199 - UN EGO EN SURCHAUFFE  -  Le 24 juillet 2018

PERIPETIES D’UN BARBOUZARD QUI A DIJONCTE  ET LA FACE CACHEE DU POUVOIR !

Jusqu'où allait la proximité entre Emmanuel MACRON et Alexandre BENALLA ?

Il avait un statut réel auprès du président. « L'Opinion » confirme ce lundi 23 juillet qu'Emmanuel MACRON plaçait une grande confiance en son collaborateur, allant jusqu'à lui confier les clés de la villa du Touquet, dont sa femme est propriétaire. Une résidence secondaire et familiale qui tient de l'intime et dans laquelle le couple se rend régulièrement. C'est ce que confie au quotidien un proche d'Emmanuel MACRON : « Ses compétences ne sont sans doute pas la bonne explication : BENALLA avait des fonctions subalternes, mais il vivait dans l'intimité du couple présidentiel.

Il a donc eu à connaître des choses qui font qu'il avait un statut réel auprès du président, bien supérieur à son statut sur le papier. » Alexandre BENALLA a en effet été de tous les voyages du couple Macron : il était présent lors de leurs vacances à Marseille en août 2017, mais aussi pendant leur séjour à La Mongie, dans les Pyrénées, en décembre 2017. Confirmant sa proximité avec le président. C'est une question à laquelle devra répondre le président de la République, alors que s'enchaînent les révélations sur son ancien collaborateur.

Depuis les révélations du Monde sur sa présence lors des manifestations du 1er mai, Alexandre BENALLA  apparaît de plus en plus comme un émissaire de l'ombre d'Emmanuel MACRON et surtout un proche parmi les proches. Il a obtenu de nombreux privilèges, que son statut de collaborateur ne justifiait pas. Le Parisien révélait il y a quelques jours qu'Alexandre  BENALLA bénéficiait d'un logement de fonction de 200 m2 (sous réserve) depuis le 9 juillet quai Branly, une annexe de l'Élysée, et un badge lui donnant accès à l'ensemble des locaux de l'Assemblée nationale. Le quotidien révélait également que son traitement mensuel avoisinait les 10 000 euros mensuel (sous réserve) et qu'il possédait une voiture de fonction.

Une personne ayant contribué à la campagne ‘’d'En marche’’ est allée dans le même sens auprès de L'Opinion, expliquant que « MACRON a dix mecs autour de lui dans lesquels il a toute confiance, et c'est tout » : « Et côté vie privée, lorsqu'il s'agit de Brigitte, de ses petits-enfants, de ses amis, etc., il est hyper méfiant, pour ne pas dire parano. Il ne veut pas faire les sacrifices auxquels ont consenti ses prédécesseurs ni retrouver sa vie privée à la une de Closer comme Hollande. » Ces différentes révélations sur le traitement confortable d'Alexandre BENALLA interpellent et font s'interroger certains proches du président sur les connaissances de son ancien collaborateur.

Pilier réputé intouchable de la Macronie, le ministre de l'Intérieur Gérard COLLOMB se retrouve au cœur de la tempête, menacé d'être emporté par l'affaire BENBELLA la plus grave crise politique du quinquennat. Le numéro 2 du gouvernement auditionné lundi le 23.07.2018  par la commission d'enquête de l'Assemblée nationale et Mardi 24.07.2018 par la commission d'enquête du Sénat

Conseiller de l'Élysée, Alexandre BENALLA est filmé en train de frapper et malmener des manifestants le 1er mai dans la capitale, alors qu'il avait été autorisé à accompagner des hauts gradés de la préfecture de police de Paris en tant qu' « observateur » : l'affaire est particulièrement embarrassante pour le ministre. D'autant qu'il est apparu ces derniers jours que ce « chargé de mission » à l'Élysée avait un rôle central dans la sécurité Présidentielle et allait, aux yeux de certains policiers, jusqu'à marcher sur les plates-bandes des forces de l'ordre.

Présenté comme un « grognard » du président, Gérard COLLOMB, macroniste du premier cercle qui s'entretient chaque semaine avec Emmanuel MACRON, a eu beau condamner « sans ambiguïté » le comportement d'Alexandre BENALLA et de son comparse Vincent CRASE, employé de La République en marche. Il en ressort dans ses déclarations des mensonges par omission ». En cause, notamment : la date exacte de sa connaissance des faits – le 2 mai, a finalement reconnu le ministère auprès du Monde – et son inaction depuis.

Entre loyauté au chef de l'État et nécessité d'assumer son rôle de chef de la « maison police », la manœuvre est étroite pour le ministre, à qui les puissants syndicats reprochent d'avoir laissé prospérer des soupçons de violences policières. « Le ministère de l'Intérieur, au courant de ces faits, s'est gardé d'y donner les suites juridiques et judiciaires qu'ils exigeaient ».  Depuis son arrivée place Beauvau, Gérard COLLOMB y a rarement été à l'aise et s’y est déjà disqualifié par ses maladresses. Mais gare à la sortie de route en maintenant sa position « DE N’AVOIR ETE AU COURANT DE RIEN OU NON HABILITE A REAGIR » ??? Reportant les responsabilités sur le Préfet de Police et celui-ci, dans la même, position renvoyant le ‘’MISTIGRI’’ au responsable de la sécurité de Paris, Alain GIBELIN.

Ce dernier ayant été auditionné hier au soir, lundi, il a dû se faire remonter les bretelles en n’ayant pas pris à son compte les bévues administratives reprochées. Il a dû ce matin faire une rectification sur ses déclarations en argumentant qu’il avait confondu des dates en réponse à une question posée par Marine Le PEN. Personne n’est aveugle de ce revirement et on peut comprendre les pressions qu’on lui fait subir. C’est un haut fonctionnaire de soixante six ans qui doit partir en retraite dans le trimestre à venir.  « À l'Élysée, on doit se demander quel est le bon niveau de fusible à faire sauter pour éteindre l'incendie ».

Dans l'entourage du ministre, silence radio. Les  services de la présidence de la République prennent le soin de souligner que  les faits « constitutifs d'une faute commise, avait fait l'objet d'une procédure disciplinaire ». (Sanction non appliquée puisque l’intéressé a été vu, très actif,  à plusieurs reprises dans différentes autres manifestations) Mais suspension n'est pas synonyme de sanction... L'article 43 est en effet très clair : « L'agent non titulaire suspendu conserve sa rémunération et les prestations familiales obligatoires. Sauf en cas de poursuites pénales, l'agent ne peut être suspendu au-delà d'un délai de quatre mois. Si, à l'expiration de ce délai, aucune décision n'a été prise par l'autorité précitée, l'intéressé, sauf s'il fait l'objet de poursuites pénales, est rétabli dans ses fonctions. »

L'Élysée évite ainsi de se heurter au principe de non bis in idem, qui interdit de sanctionner deux fois pour les mêmes faits un agent de l'administration. En effet, jeudi matin, son porte-parole, Bruno Roger-Petit, annonçait qu'Alexandre BENALLA avait été sanctionné d'une suspension de quinze jours avec retenue de salaire pour les faits de violence survenus le 1er mai. L'Élysée devait considérer que, si personne ne parvenait à identifier Alexandre BENALLA dans les deux semaines suivant les violences du 1er mai, aucun journaliste ne s'intéresserait plus à l'affaire.

Quand au fait qu’Alexandre BENALLA " aurait été destinataire "d'un document de la préfecture de police qu'il n'était pas autorisé à détenir. Il est dit que trois policiers de la préfecture de police de Paris sont en effet soupçonnés d'avoir transmis à Alexandre BENALLA des images d'un dispositif de vidéosurveillance sur lesquelles ont voit le chargé de mission frapper un manifestant, le 1er mai 2018. Ils semblent n’être que de petits fusibles bien trop complaisants, malgré eux !

L'IGPN avait été saisie début mai  Selon un  journaliste du POINT spécialisé sur les questions de police Aziz ZEMOURI, l'IGPN avait été saisie aussitôt après les faits de violence dont est soupçonné Alexandre BENALLA. Le signalement s'appuyait déjà sur des images tournées par des manifestants présents place de la Contrescarpe à Paris. Aucune suite n'avait été donnée. Certainement qu'il ressortait que BENALLA ne faisant pas partie de l'administration de a police, l'IGNP n'avait pas mandar à poursuivre. Pourquoi, alors, ne l'a-t'on pas poursuivi  pour usurpation de fonction ??? On peut se permettre de penser que cela pouvait-être du ressort du Ministère de l'Intérieur puisqu'il supervisait les forces de CRS et de gendarmerie lors des manifestations.

L’opposition semble se réveiller et de monter aux créneaux et tirer à bout portant. Alors que l'Élysée, le gouvernement et la majorité parlementaire perdent les pédales. Le Sénat apparaît comme le seul pôle de stabilité institutionnelle.

Chacun tente de se refiler le ‘’Mistigri’’ pendant que le ministre de l’intérieur essaie de la jouer à l’envers et de s’en tirer en affirmant des explications sur une volonté déclarée de sa part pour reformuler une entente entre les services de protections de la Présidence qu'i avait envisagée. De ce fait, il reconnait implicitement qu’il était au courant de cette ’’protection parallèle’’ de la présidence et des interférences qui devaient obligatoirement avoir lieu.

En résumé il semble être assuré que le Ministre de l’intérieur était forcément au courant de ce qui se passait au niveau de la protection Présidentielle. Il se réfugie derrière l’enquête judiciaire en cours, mais Il ne peut pouvoir nier les multiples incidents reportés à l’intérieur des services de polices concernant les interventions  intempestives d’Alexandre BENALLA. Comment pouvait-il en être autrement vu sa relation préférentielle avec le Président Emmanuel MACRON. Il est bien amusant de déclarer sans cesse que certains doivnt prendre ses responsabilités... Que fait-il des siennes ?

On reste curieux de connaitre le cheminement existentiel d’Alexandre BENALLA et des circonstances qui l'ont amené au niveau de cette situation. Son identité : Lahcène Benahlia, serait d'origine marocaine, né à Evreux  le 8 septembre 1991

Cet édito s’est appuyé sur des sources provenant des enquêtes journalistiques suivantes : « L'Opinion », Le Point, Le Monde, Le Parisien, Le Progrès de Lyon, France Inter, le Figaro.

« La somme de pensées différentes forme l’opinion ».

A chacun sa réflexion !

002 mystigri marron  Le Mistigri vous salue bien.

 

 

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